On note que la production de la Renault 14 a démarré très fort, mais que le véhicule a vite plafonné en termes de ventes. Quatre ans après son lancement, sa production commence à décroître, et elle est déjà phagocytée dès 1982-1983 par la Renault 9 naissante. En 1983, la R11 est déjà là, et la production n'est plus que symbolique. Le cap du million d'exemplaires n'est même pas franchi. La 18, quant à elle, connaît des chiffres de vente très élevés (elle sera leader de son marché pendant plusieurs années, devant la Peugeot 305, la Simca puis Talbot Horizon et l'Opel Ascona). Les versions Diesel ne représenteront jamais plus de 30% des ventes. Les versions Type 2 et Gala (juillet 1983 puis 1985) ne donneront pas le coup de fouet escompté, et les ventes s'éroderont inexorablement. Dès juillet 1986, la R21 vient lui donner le coup de grâce, et elle ne vivote ensuite que par ses exemplaires destinés à l'exportation (Amérique du Sud notamment). En Argentine et en Uruguay, la 18 durera jusqu'en 1993-1994.